Apparu à Lille en 2015, le réseau John Doe s’est rapidement imposé sur la scène escape game française. Leur marque de fabrique ? Revisiter l’ambiance “Mission Impossible” façon années 50-70, avec un amour appuyé pour les références historiques. A Rennes, ce sont trois missions qui attendent les agents en herbe, toutes portées par une reconstitution minutieuse et une vraie montée d’adrénaline.
Bienvenue en 1963, dans une petite ville du bloc de l’Est. Une infiltration déguisée en routine va vite tourner au drame : un des agents de John Doe a disparu alors qu’il filtrait les informations sur une arme soviétique ultra secrète. C’est ici que commence la salle Agent Trouble, la plus “espionnage historique” des trois, et pour cause : tout y transpire la paranoïa et l’ambiance kafkaïenne de la Pologne communiste.
Un fait amusant : John Doe Rennes a fait relire ses scripts par des passionnés d’histoire pour coller au plus juste à la réalité politique et culturelle de la Pologne communiste ! (Source : Site officiel John Doe Rennes).
Changement total de décor : plongez dans l’Amérique profonde, aux confins des Appalaches, où la fameuse mine de Black Rock cache plus que du charbon. En surface, c’est une mission de sauvetage : un agent de l’Agence John Doe a disparu lors de l’investigation d’un trafic d’armes. Mais sous les roches, ce sont les sombres années 1900 qui resurgissent, avec leurs légendes de contrebandiers et des machines dignes du patrimoine industriel.
Point notable : la partie de la mission jouable dans le noir (lampe frontale obligatoire) pousse la simulation réaliste encore plus loin : John Doe est l’un des rares escapes de Rennes où les joueurs évoluent dans une telle obscurité (lien : Ouest-France).
Troisième salle, troisième période : l’Opération Balkan vous transporte en pleine Europe de l’Est, alors que la tension est à son sommet entre espionnage occidental et bloc communiste. Ici, il est question de démanteler un réseau d’espions infiltrés dans une usine d’armement clandestine. La réussite dépend de la coopération, mais aussi de la compréhension de l’univers politique et industriel des Balkans durant la Guerre froide.
Chiffre intéressant : en 2023, plus de 70% des équipes ayant tenté cette salle ont tardé à résoudre l’énigme du code de la valise, réputée l’une des plus relevées de Rennes (source : feedback joueurs consultable sur EscapeGame.fr).
John Doe Rennes affiche des tarifs dans la moyenne haute du marché rennais, mais l’expérience justifie l’investissement.
Le saviez-vous ? Chaque salle de John Doe Rennes comporte des références cachées à des événements historiques réels. Par exemple, dans la salle Agent Trouble, certains éléments du décor reprennent les dates exactes des visites de diplomates soviétiques dans les ambassades polonaises ! (Confirmation lors de la visite presse 2023, source : Rennes.News).
Dans la Mine de Black Rock, plusieurs outils accrochés sont de véritables pièces de musée louées à une association locale pendant l’année scolaire. Résultat : un réalisme dans le toucher qui ravira les amateurs de détails.
Enfin, l’Opération Balkan a été saluée lors de l’ouverture par l’association locale “Rennes histoire vivante” pour son respect des codes vestimentaires et de décoration du bloc de l’Est (source : Interview sur France Bleu Armorique).
John Doe Rennes ne cesse de renouveler son offre, et d’autres salles à forte teneur historique sont déjà à l’étude selon l’équipe, avec le souhait d’explorer d’autres périodes-clés. Pour aller plus loin, la marque organise aussi des chasses aux trésors urbaines ponctuelles, dans Rennes et ses alentours, souvent ponctuées d’anecdotes et de références à l’histoire locale — une version grandeur nature de leur univers.
En attendant, pour se plonger dans l’histoire, aiguiser ses nerfs et tester la cohésion d’équipe, difficile de faire mieux que ces salles historiques où le chronomètre bat au rythme des grandes heures du XXe siècle !